Il se joue dès la naissance, une rencontre avec le manque, la frustration, l’obligation de sublimation, ou à défaut son impossibilité.
Qu’est-ce que la notion de ressentiment et celle de la naissance ont-elles en partage ? Comment définir le ressentiment ? Une maladie de l’avoir ou une maladie de l’être ? Vers quel type de renaissance le sujet peut-il aller pour dépasser le ressentiment ?
Sous l’égide de Cioran et de Blanchot, nous pourrions dire que “naître c’est manquer”, et que “renaître c’est sublimer le manque”.